LE MOT DU FAUCONNIER: le botulisme
- phoenix-rapaces
- 7 mai
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𝐐𝐮’𝐞𝐬𝐭-𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐛𝐨𝐭𝐮𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 ?
𝐁𝐨𝐭𝐮𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞, 𝐬𝐮𝐛𝐬𝐭. 𝐦. 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑙𝑎𝑑𝑖𝑒 𝑛𝑒𝑢𝑟𝑜𝑝𝑎𝑟𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑣𝑜𝑞𝑢𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑡𝑜𝑥𝑖𝑛𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑎 𝑏𝑎𝑐𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒 𝐶𝑙𝑜𝑠𝑡𝑟𝑖𝑑𝑖𝑢𝑚 𝑏𝑜𝑡𝑢𝑙𝑖𝑛𝑢𝑚. 🦠
Chez les oiseaux, cette affection est l’une des principales causes de mortalité massive, notamment chez les espèces aquatiques. 💦
🇫🇷 En France, on observe en moyenne 𝟐𝟓 𝐟𝐨𝐲𝐞𝐫𝐬 de botulisme aviaire par an. Les types de toxines les plus souvent en cause sont les 𝐭𝐲𝐩𝐞𝐬 𝐂 𝐞𝐭 𝐃, ou des formes hybrides 𝐂/𝐃.
🤧𝐒𝐲𝐦𝐩𝐭𝐨̂𝐦𝐞𝐬
Le botulisme aviaire se manifeste par :
Une 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐥𝐲𝐬𝐢𝐞 𝐟𝐥𝐚𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐬𝐜𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞 : des pattes vers la tête.
Un 𝐝𝐞́𝐜𝐮𝐛𝐢𝐭𝐮𝐬 𝐬𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐥, yeux fermés, ailes écartées et pendantes.
Une 𝐢𝐧𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐚̀ 𝐫𝐞𝐥𝐞𝐯𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐞̂𝐭𝐞, pouvant entraîner une noyade chez les oiseaux d’eau.
Une 𝐝𝐞́𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 fréquente.
Ces signes sont caractéristiques mais non spécifiques, nécessitant une 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞.
🦠𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧
La maladie se transmet par :
L'ingestion d’𝐞𝐚𝐮 ou d'𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞́𝐬 (via des cadavres, le sol, le matériel souillé ou les déjections).
Un environnement propice : 𝐳𝐨𝐧𝐞𝐬 𝐡𝐮𝐦𝐢𝐝𝐞𝐬 avec 𝐜𝐡𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐞́𝐞 et 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝'𝐨𝐱𝐲𝐠𝐞̀𝐧𝐞.
Une saisonnalité est notable dans le cas de cette maladie : les cas sont plus fréquents entre 𝐣𝐮𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭 𝐞𝐭 𝐨𝐜𝐭𝐨𝐛𝐫𝐞.
💊𝐓𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬
En élevage, un traitement par 𝐚𝐧𝐭𝐢𝐛𝐢𝐨𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐨𝐫𝐚𝐮𝐱 permet souvent de stopper rapidement les symptômes, mais les récidives sont fréquentes à l'arrêt du traitement.
Chez les oiseaux sauvages, les soins reposent sur :
𝐋'𝐡𝐲𝐝𝐫𝐚𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 et le 𝐧𝐨𝐮𝐫𝐫𝐢𝐬𝐬𝐚𝐠𝐞 en attendant la disparition des signes cliniques.
𝐏𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧
La prévention est essentielle :
𝐑𝐚𝐦𝐚𝐬𝐬𝐞𝐫 𝐫𝐚𝐩𝐢𝐝𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐝𝐚𝐯𝐫𝐞𝐬 pour limiter la multiplication de la bactérie.
𝐑𝐞𝐧𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐛𝐢𝐨𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ : hygiène stricte, contrôle des nuisibles, bonne gestion des aliments et de l’eau.
𝐒𝐮𝐫𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 les étangs et points d’eau en période chaude.
À noter : il n’existe pas de vaccin homologué pour les oiseaux en France actuellement.
🌍𝐔𝐧 𝐞𝐧𝐣𝐞𝐮 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧
𝑨𝒗𝒆𝒄 𝒍𝒆 𝒓𝒆́𝒄𝒉𝒂𝒖𝒇𝒇𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒄𝒍𝒊𝒎𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆📈, 𝒍’𝒂𝒖𝒈𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆𝒔 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒔, 𝒏𝒐𝒕𝒂𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒛𝒐𝒏𝒆𝒔 𝒉𝒖𝒎𝒊𝒅𝒆𝒔, 𝒓𝒊𝒔𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒆 𝒇𝒂𝒗𝒐𝒓𝒊𝒔𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒅𝒆́𝒗𝒆𝒍𝒐𝒑𝒑𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒖 𝒃𝒐𝒕𝒖𝒍𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒂𝒗𝒊𝒂𝒊𝒓𝒆.
𝑳𝒂 𝒗𝒊𝒈𝒊𝒍𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆́𝒗𝒆𝒏𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒆𝒓𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒐𝒏𝒄 𝒅𝒆𝒔 𝒆́𝒍𝒆́𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒄𝒍𝒆́𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒓 𝒍'𝒊𝒎𝒑𝒂𝒄𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒎𝒂𝒍𝒂𝒅𝒊𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒏𝒏𝒆́𝒆𝒔 𝒂̀ 𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓.